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dimanche 15 février 2009

Livre: Rules for Radicals

Ce manuel n'est pas uniquement le répertoire des bonnes techniques acquises au cours de trentes années passées au service des déshéritéEs. C'est le récit tonique et truculent, optimiste et provocateur des luttes d'un "animateur social" qui a usé d'imagination, d'humour, d'audace et d'irrévérence pour mener le combat de David contre Goliath. Les exclus, les "paumés" de toute sorte vont enfin, galvanisés par l'espoir que leur insuffle Alinsky, se battre contre l'Establishement tout-puissant, le profit, le racisme, les discriminations. L'adversaire est de taille mais les tactiques, qui vont de la non-violence (boycott, sit-in) à la guérilla urbaine (paralysie de banques et d'aéroports), parviennent à le faire basculer. Peu de propriétaires résistent quand on dépose sur leur paillasson les rats congelés qui infestent les taudis...

Saul Alinsky est né en 1909 dans un bidonville de Chicago, a "organisé" les quartiers pauvres de sa ville et étendu son action à d'autres États américains. Mort en 1973, un an après avoir publié Rules for Radicals.

Critique:
Ce livre est une référence en sciences sociales. Il est au programme de plusieurs universités. Il donne beaucoup d'inspiration sur les différentes tactiques possibles d'organisation et d'action directe au sein des communautés. Alinsky insiste sur le potentiel révolutionnaire de la classe moyenne, car elle représente la majorité de la population en Amérique du Nord. Il dit que les gens de cette classe sont constamment déchirés entre; lutter pour obtenir plus, ou conserver le statut quo. Son livre Rules for Radicals est un indispensable pour tout ceux qui veulent apprendre comment organiser des communautés et acquérir le pouvoir nécessaire pour obtenir des gains concrets.

dimanche 25 janvier 2009

Distribution gratuite de nourriture, tiré de Subsociety

On peut reprocher aux restos du cœur d’être devenus une sorte d’institution dont la présence, 17 ans après sa création, semble presque normale, comme si la misère elle-même était inéluctable. Mais de manière pragmatique, les 40 000 bénévoles tentent de réparer les dégâts du système capitaliste et de l’Etat en fournissant 60 millions de repas par an, c’est donc une forme d’action directe solidaire particulièrement utile.

Cette forme de soupe populaire d’initiative non-étatique trouve de nombreux exemples :

Devant la misère sociale qui régnaient dans les ghettos noirs des grandes villes américaines, et devant le manque de volonté des politiques d’apporter les moyens nécessaires, le mouvement des Black Panthers avait décidé de reprendre les choses en main et d’organiser quotidiennement des déjeuners gratuits, notamment pour les enfants des quartiers. une partie des argentins et les zapatistes appliquent actuellement cette méthode.

La CNT-FAI, dans l’Espagne libertaire de 36-39, a mis en place des repas gratuits pour tous.

De même que pour les squats, la distribution de nourriture a également pour objectif de revendiquer le droit de chacun à la satisfaction des besoins fondamentaux tel que se nourrir ou se loger.

Tout récemment, des groupes de redistribution de nourriture (Food Not Bomb) ont été particulièrement utiles en Grèce lors des manifestations en nourrissant gratuitement les manifestants.