Tout dépendant du genre de manif ou d’action, il peut être préférable de ne pas en parler au téléphone ou dans tout endroit susceptible d’être écouté.
Être ou ne pas être identifiable ?
La section identification du SPVM "accompagne" les manifs, rassemblements, etc. dans le seul but d’identifier les mani-festant-e-s, les militant-e-s, les organisateurs-trices et les animateurs-trices. On a donc le choix de porter un masque ou un déguisement, pour se protéger. Le fait d’être masqué va attirer l’attention de la police, surtout des policiers en civil et celle des médias. Être masqué ou déguisé "dans le but de commettre une infraction" constitue une infraction criminelle spécifique. Cela peut aussi faire peur à certains manifestants.
À EMPORTER
× Un stylo et du papier
Pour pouvoir noter en détail tout incident se produisant lors de l’évènement. Par exemple, s’il y a des arrestations: le nom des personnes arrêtées, leur numéro de téléphone, les amis à contacter, le déroulement de l’arrestation, les agissements de la police, les numéros d’identification des voitures de police, la description des policiers et si possible leur nom et numéro de badge, les noms et numéros de téléphone de tout témoin de l’arrestation.
× Appareils photo et caméras vidéo
Ils sont de première nécessité. Ils sont dissuasifs: la police n’aime pas du tout être prise sur le fait. De plus, ils permettent d’avoir notre propre section d’identification.
Donc, ne surtout pas oublier d’apporter une quantité plus que suffisante de pellicule. Et surtout éviter que les clichés ne se retrouvent entre de mauvaises mains. Il faut donc être très vigilant et essayer d’anticiper.
× Matériel d’enregistrement audio
Ajouter le son à l’image, enregistrer certaines remarques et déclarations de la police est un "plus" appréciable.
TU PEUX...
x photographier les plaques d’immatriculation des véhicules de police banalisés (undercover)
x prendre des portraits des policiers, de ceux qui pourraient en être, des provocateurs potentiels
x photographier tout incident (arrestation, brutalité policière, etc.)
À ne pas apporter
Son carnet d’adresse ou tout autre papier qui pourrait fournir quelque renseignement que ce soit à la police. Tout ce que les flics pourraient considérer comme une arme. Toute drogue. Ses cartes d’identité, sauf celles qu’on a choisies d’amener.
Habillement
Avant de partir, se poser ces quelques questions :
Est-ce que j’ai de bons souliers pour courir? La couleur de mon linge me rend-elle facilement identifiable? Est-ce qu’on peut facilement me prendre par les cheveux? etc.
Policier en civil (undercover)
Si on en démasque un, ne pas en révéler l’identité seul, on pourrait être accusé d’entrave, mais faire discrètement circuler l’information aux personnes qu’on connaît, pour ne pas qu’il se sente débusqué. Puis on peut en groupe, l’encercler en sautant, chantant, le pointant du doigt. En général, il ne s’éternisera pas. Ne pas oublier que la personne à mes côtés peut être un policier. On est donc prudent dans ses propos.
Dispersion volontaire
À la fin de la manif, on est plus vulnérable. On se disperse toujours en groupe, car si la police cible des gens, c’est souvent à ce moment qu’elle tentera de les arrêter.
Tiré de l'excellent:
http://cobp-mtl.ath.cx/sites/cobp-mtl.ath.cx/files/Surprise%20on%20a%20des%20droits.pdf
Sirventès de la terreur
Il y a 1 mois
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